• Marcher n'est pas courir

    Hier, dans l'article Tu prends ça, je prends ça, nous avons vu que le mandarin et le cantonais s'étaient partagé 行走 (xíngzǒu, marcher), le mandarin prenant (ex : 走路), le cantonais (ex : 行路).

    S'agissant de marcher, c'est le cantonais qui a raison.

    En effet, s'écrit en ossécaille Marcher n'est pas courir, et en bronze Marcher n'est pas courir. Cela représente un homme qui court en balançant les bras.

    Pour une course encore plus rapide, il y a (bēn) que nous avons déjà vu, Marcher n'est pas courir en bronze (voir notre article Le trois comme grand nombre (1))

    Nous trouverons la confirmation dans divers textes classiques ou proverbes.

    荀子, Xunzi (Royaumes Combattants) a dit : 力不若牛,走不若馬 (lì bù ruò niú, zǒu bù ruò mǎ),[l'homme] n'est pas aussi fort qu'un bœuf et ne court pas aussi vite qu'un cheval [, et pourtant...]

    Dans une fable de 韩非子, Hanfeizi (Royaumes Combattants), on lit : 兔走,触株折颈而死 (tù zǒu, chù zhū zhé jǐng ér sǐ), le lièvre court, et se rompt le cou contre une racine. C'est l'origine des expressions 株守 (zhūshǒu) ou 守株待兔 (shǒu zhū dài tù), rester près d'une racine dans l'espoir qu'un autre lièvre vienne se fracasser le cou.

    鸡飞狗走 (jī fēi gǒu zǒu), confusion générale (les poulets s'envolent, les chiens s'enfuient).

    走马看花 (zǒu mǎ kàn huā), regard superficiel sur des choses (regarder des fleurs sur un cheval au galop).


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