• Beautés légendaires

    Il y a quatre femmes qui ont marqué l'histoire de la Chine par leur beauté. Il s'agit de 西施 (Xī Shī), 杨玉环 (Yáng Yù Huán) ou 杨贵妃 (Yáng Guì fēi), 貂蝉 (Diāo Chán) et 王昭君 (Wáng Zhāo Jūn). Mais la plus belle d'entre toutes est et restera 西施.

    Voyons quand mêmes quelques autres beautés.

    Le 12/03/14, nous avons publié Quand une impératrice joue à Cang Jie, avec une belle photo de l'impératrice, pardon, de l'actrice 刘晓庆 (Liú Xiǎo Qìng) jouant le rôle de l'impératrice Wǔ Zé Tiān.

    Beautés légendaires

    On raconte qu'à 80 ans, l'impératrice était encore belle comme une femme de la trentaine. Était-elle vraiment si belle ?

    Dans 皇泽寺 (Huáng Zé Sì), le seul temple à la mémoire de l'impératrice, il y a une statue qualifiée de 真容 (zhēn róng), véritable portrait :

    Beautés légendaires

    Je vous laisse juger vous-mêmes.

    240 ans après la mort de l'impératrice, un texte classique [1] décrivait la princesse 太平 (Tài Píng) en ces termes : la princesse était bien enveloppée, avec le front et les joues larges. La princesse ressemble donc à son impératrice de mère.

    Mais, plutôt que de nous lancer dans d'inutiles conjectures, voyons quelques beautés auxquelles la télévision ou le cinéma nous font rêver, et pour lesquelles des photos existent.

    Voici, à la télé, la belle 瑾妃 (Jǐn Fēi), concubine de l'empereur 光绪 (Guāng Xù, 1875-1908) :

    Beautés légendaires

    Voici une photo montrant 瑾妃 bien ronde à gauche, l'impératrice douairière 慈僖 (Cí Xī) au milieu, et l'impératrice 隆裕 (Lóng Yù) à droite :

    Beautés légendaires

    Une 福晋 (Fú Jìn) désigne la femme légitime d'un noble mandchou, une concubine sera une 侧福晋 (Cé Fú Jìn).

    Voici une belle 福晋 :

    Beautés légendaires

    Voici sans doute une 福晋 et une 侧福晋 :

    Beautés légendaires Beautés légendaires

    Voici la dernière concubine impériale 文绣 (Wén Xiù) qui a divorcé du dernier empereur 溥仪 (Pǔ Yí) :

    Beautés légendaires

    Notons qu'après le divorce, elle a utilisé la pension qu'elle a reçue à la construction d'une école primaire, et s'est consacrée à l'enseignement. Pour son courage et sa générosité, chapeau !

    [1] Il s'agit de 唐书 (Táng shū), 945, renommé plus tard en 旧唐书 (Ancien Táng shū) quand un 新唐书 (Nouveau Táng shū) a été publié en 1060.


    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :